Méthode bac : le commentaire de texte
Le commentaire de texte.
C’est l’un des exercices de l’épreuve écrite. Il est noté sur 20. Il consiste à étudier et analyser un texte du corpus, imposé par l’énoncé.
Cette étude se fait à partir d’une problématique, une question d’ordre littéraire soulevée par le document. Il y a quelques grandes « familles » de problématiques : la fonction d’un texte, sa spécificité ou sa ressemblance par rapport à un genre ou sous-genre, le lien entre la construction du texte et le sens… La problématique est formulée sous forme de question (« En quoi cet extrait est-il… » « Comment cet extrait… », « De quelle manière l’auteur… »).
Pour répondre à cette problématique, que vous devez trouver seul, vous allez produire un travail organisé en plusieurs parties, et construire des axes de lecture, c’est-à-dire des thématiques ou perspectives d’analyse du texte. Ces axes vous sont donnés en série technologique.
Le but de cet exercice est de montrer comment se construit le sens du texte en partant d’une étude précise du style de l’auteur dans l’extrait. Il ne faut donc pas regarder uniquement ce que dit le texte, mais comment il le dit, en vous appuyant sur des procédés d’écriture, des remarques formelles précises.
L’introduction :
Elle comporte trois étapes mais se rédige en un seul paragraphe.
- présenter le contexte : auteur, siècle, mouvement littéraire, œuvre.
- présenter le texte : genre, structure, résumé
- présenter votre devoir : problématique et plan (une partie pour chaque axe de lecture).
ð Mise en page : sauter deux lignes après l’introduction. On souligne les titres et on marque le nom de famille de l’auteur tout en majuscules.
Le développement :
Il y a une partie pour chaque axe. Chaque partie comporte elle-même des sous-parties (des sous-thèmes). Chaque sous-partie développe une idée principale en relevant des remarques formelles, en citant le texte pour étayer les remarques, et en interprétant ces remarques. (Demandez-vous à chaque fois ce que cela nous apporte).
Il faut absolument éviter la paraphrase qui consiste à simplement répéter le texte. Indices de paraphrase : lorsque vous utilisez souvent des expressions telles que : « L’auteur dit que », « Cela veut dire que », « l’auteur explique que »… Encore une fois, l’important n’est pas le sens du texte, mais la façon dont le choix des mots, leur ordre, les figures de style, de rythme, les constructions des phrases… permettent d’accompagner le sens.
A l’inverse, un simple relevé de figures de style et de remarques est stérile : il faut expliquer, déduire et interpréter. (un inspecteur de police ne se contente pas de relever des indices pour les ranger dans une belle boîte sur une étagère).
Chaque partie commence par une phrase d’introduction, qui présente le thème (le titre du brouillon est transformé en phrase) appelée l’introduction partielle (partielle = de la partie). Chaque partie se termine par un bilan, une phrase récapitulative, qu’on appelle la conclusion partielle.
- Mise en page : un paragraphe par sous-partie. On ne va pas à la ligne n’importe quand. Mais on ne saute pas de ligne entre les paragraphes, sauf entre les parties. Au début de chaque paragraphe, on laisse un alinéa. Attention, les titres et sous-titres ne doivent pas apparaître : tout est rédigé.
La conclusion :
Elle apporte une réponse définitive à la problématique. Elle comporte deux étapes :
- le bilan du commentaire, qui récapitule les axes et répond à la problématique ;
- l’ouverture, qui met en évidence un lien entre le texte étudié et un autre document (une ressemblance dans le thème ou dans le style, ou au contraire une façon différente de procéder…).
- Mise en page : un seul paragraphe pour la conclusion. On saute deux lignes avant la conclusion.
Voir aussi dans votre manuel de français, aux pages 564 à 569.
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